En 1767, Voltaire s’interroge comme l’avait fait avant lui Montaigne dans des cannibales et des coches « essais, 1580 » sur la question de la différence et sur les mérites de l’homme sauvage confronté à la civilisation. Voltaire jette également un regard critique sur la religion, et la politique sous un fond banal d’une histoire d’amour. D’autre après lui poursuivront cette réflexion ,en particulier Diderot dans le supplément au voyage de Bougainville (1769) .Cette préoccupation des philosophes pour l’autre, cet étranger si différent, homme né et élevé au contact de la nature vierge, et ce regard critique vis-à-vis de la religion et de la politique trouve sa source dans les relations de voyage qui fleurissent au fur et à mesure de la conquête des territoires lointains ,sous la plume d’explorateurs, de colons ou de missionnaires . Cependant, le texte soumis à l’analyse est un extrait du compte philosophique de l’écrivain français et homme politique François-marie Arouet plus connus sous le nom de voltaire. Cet extrait sous forme de dialogue, d’une tonalité merveilleuse et présentant un intérêt historique, illustre clairement la position de l’auteur vis-à-vis de ces deux aspects particulièrement sur la politique et la religion. Voltaire dénonce l’européocentrique dans un premier temps en montrant la grandeur de l’Europe puis dans un second temps il peint la petitesse de l’Europe et enfin la distanciation critique.

I la grandeur des nations européennes
Voltaire démontre la grandeur des nations européennes à travers plusieurs indices textuels qui sont les figures de style de comparaison l14-15
,
Et de métaphore >l 14-15, on distingue egalement des Argument par analogie «ne serait-ce pas là l’état naturel de l’homme ?>>, > ici le personnage fait
Allusion à l’Amérique et aux Américains et doubles allusions physiologique et religieuse. Les interrogations rhétoriques et le champ lexical de la grandeur :, , , , , , figurent aussi parmis les indices suggérant