IDÉE PRINCIPALE #1
Tout d’abord, Voltaire critique l’institution religieuse en France dans le troisième chapitre. Voltaire critique notamment l’Église en s’attaquant à la bible, livre sacré de la religion catholique, lorsque l’Ingénu interprète mal la lecture de cet ouvrage. Voltaire écrit : « Le prieur résolut enfin de lui faire lire le Nouveau Testament. L’Ingénu le dévora avec beaucoup de plaisir […] et il jura qu’il couperait le nez et les oreilles à Caïphe et Pilate, si jamais il rencontrait ces marauds-là. » (p. 17). Dans cette citation, Voltaire utilise la juxtaposition satirique pour réduire la crédibilité de la bible. Il compare implicitement la bible à un roman de fiction, la bible n’étant pas un livre censé être plaisant à lire. De plus, il utilise des personnages bibliques (Caïphe et Pilate) et les fait ressembler à des personnages de roman ou de bande dessiné vu la réaction de l’Ingénu à leurs égards comparable à un enfant en lisant une histoire. Voltaire remet donc en cause la crédibilité de la bible et dénonce le fait que la religion se base sur cet écrit pour leur enseignement. Par la suite, Voltaire critique aussi les membres de l’église lorsque l’abbé abandonne de répondre aux questions de l’Ingénu, car il se sent incapable d’y répondre. « il proposait quelques dois des difficultés qui mettaient le prieur fort en peine. Il était obligé souvent de consulter l’abbé de Saint-Yves, qui, ne sachant que répondre, fit venir un jésuite bas-breton pour achever la conversion du Huron. » (p. 17). Ici, Voltaire use d’une diminution satirique pour remettre en cause la crédibilité des membres de l’Église. En effet, les capacités des ecclésiastiques dans leur domaine même de prédilection soit les connaissances religieuses, sont grandement affectées. L’ingénu étant un sauvage, il ne doit pas posséder beaucoup de connaissance sur la religion catholique et par conséquent ses questions doivent être plutôt simples. Voltaire critique donc l’Église en remettant en