L'Ingenu de Voltaire

I- L'Igenu.
L’Ingénu est une œuvre de Voltaire parue en 1767, étiquetée généralement comme un conte ou un roman philosophique. Voltaire y raconte les aventures d'un Huron (« l’Ingénu »), qui, arrivé en France, regarde la vie française avec candeur ( naïveté, innocence) et, engagé dans une histoire d'amour, se trouve confronté à de multiples difficultés face aux pouvoirs religieux et tyranniques du siècle de Louis XIV.
Les principales attaques sont pourtant réservées à une erreur monumentale du règne de Louis XIV qui est la révocation de l’Édit de Nantes. Au cours de son voyage de Bretagne à Paris, le Huron découvre le spectacle d’une ville qui était brillante et maintenant désolée qui est Saumur, que la persécution exercée à l’encontre des protestants a quasiment ruinée et dépeuplée. L’exil des Huguenots, à la suite des dragonnades ( persécution exercée sous Louis XIV contre les protestants ), a conduit de fidèles sujets à devenir des ennemis de leur patrie. Le roi a été trompé.

II- Louis XIV.
En 1685, Louis XIV manifeste son despotisme ( pouvoir absolu et arbitraire / autorité tyrranique ) lorsqu’il révoque l’édit de Nantes, sous l’influence des jésuites et de son épouse, Madame de Maintenon. Soit quatre années avant la date à laquelle Voltaire choisit de situer l’histoire de l’Ingénu. Ainsi, l’un des thèmes de l’Ingénu est annoncé d’emblée : les méfaits et désastres de cette révocation...
III- Voltaire.
L'oeuvre relève aussi du conte satirique ( discours qui critique qq.ch ) par la dénonciation des abus de pouvoir avec l'embastillage ( Mettre en Prison ) et la contrainte religieuse. Les jésuites ont été expulsés et ce sont les jansénistes qui évoluent dans les sphères du pouvoir. Ainsi, en découle la moralité de Voltaire : ce ne sont donc ni les jansénistes ni les jésuites qu’il faut condamner mais toute forme de fanatisme ( passionner de qq.ch ) religieux.
Ce que finalement Voltaire reproche à la religion, c’est le terrorisme