L'insertion de l'entreprise dans le système productif
1° L'entreprise et son environnement industriel
Au niveau national, l'action des entreprises n'est pas dissociable des objectifs globaux de l'État : recherche de la croissance, du plein-emploi, de la stabilité des prix, de l'équilibre des échanges extérieurs.
On retrouve la même logique sur le plan local et régional.
2° Les relations inter-entreprises . De la concurrence … à la cotraitance et au partenariat.
a) Les relations de concurrence
Pilier du capitalisme, la concurrence est quelquefois très dure ! Cette concurrence s'exerce au niveau du produit vendu, mais aussi au niveau des technologies, du marché du travail, des capitaux, de l'énergie et des matières 1ères, … La concurrence est un concept qui s'est énormément élargi (niveau des prix, mais aussi de la qualité, marque, effet de mode, esthétique ("design"), SAV, …). La concurrence est de nos jours essentiellement "oligopolistique", loin des conditions de la concurrence pure et parfaite décrite dans la théorie classique. b) Les relations de complémentarité
Il vaut mieux quelquefois un bon accord qu'une concurrence ravageuse !
Fréquemment, les firmes passent entre elles des accords pour limiter leurs coûts, et augmenter leur efficacité, dans un souci de synergie. Ces rapprochements sont souvent le résultat de luttes concurrentielles antérieures et débouchent sur une inévitable concentration (fusion, absorption, prises de participation, …)
Exemples de structures de complémentarité
- Le GIE (loi de 1967) et le GEIE (loi de 1985) : au niveau national ou européen, structure mettant en œuvre des moyens dans un but précis (recherche, approvisionnements, ,…), entreprises qui conservent juridiquement leur indépendance.
- Les techniques d'impartition
* sous-traitance. Domination fréquente du "donneur d'ordres"
* concession et franchisage (ou franchise)
* cession de licence
- Mise en place de "filières" (Ensemble d'activités