L'instance narrative
_ homodiégétique (le narrateur est un personnage du récit)
_ hétérodiégétique (le narrateur est extérieur à l'histoire) répond à la question qui parle ?
Les 3 perspectives possibles : focalisations ou point de vue. Répond à la question : à travers qui perçoit-on ?
Instance narrative : articulation des deux formes
5 combinaisons possibles, qui mettent en scène l'univers fictionnel et qui produit des effets différents sur le lecteur
1. Narration hétérodiégétique passant par le narrateur
Cas de figure où le narrateur maitrise le savoir et en particulier il en sait plus que les personnages, sur le temps (permet des retour en arrière ou analepse et des prolepses, anticipations qui sont données comme certaines) → focalisation omnisciente (omni : tout + cio : science), le narrateur fonctionne un peu comme un dieu qui saurait absolument tout.
Ex : Giono, Le hussard sur le toit
En réalité il n'y a pas de focalisation puisque l'idée de focalisation c'est de réduire le champ pour «zoomer», mais là on a une vue globale, donc focalisation zéro.
Nuance : le fait qu'un narrateur omniscient sache tout n'implique pas obligatoirement qu'il dise tout, il peut refuser volontairement de dire quelque chose qu'il sait c'est-à-dire une paralipse.
Ex : Michel Strogoff
2. Narration hétérodiégétique passant par un personnage
Ex : Début de Lucrèce Borgia, batelier, le narrateur ne sait que ce que le personnage sait.
Retour possible, anticipations possibles mais pas certaines. Il ne sait pas ce que les autres pensent, il peut formuler des hypothèses à partir de leurs actions, leurs attitudes, ce qu'ils disent, mais c'est tout, sans jamais être sur à 100%. → focalisation interne. Peut favoriser l'humour, on peut se retrouver avec un personnage qui voit le monde à travers ses yeux de personnage, donc si c'est un animal ou un enfant, ça peut devenir amusant.
Ex : Ce que savait Maisie, Henry James
3. Narration hétérodiégétique neutre
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