LECTURE ANALYTIQUE. L’invitation au voyage. C. Baudelaire.

Définition et situation : 18ème poème du spleen de Paris. Il s’agit d’une réécriture versifiée des Fleurs du mal. Ce poème est inspiré par Marie D’Aubrun. Il est composé de 10 paragraphes, ils n’ont de réelle longueur analogues, ils semblent parfois se faire échos. Les différentes longueurs déterminent trois mouvements. On y note une belle musicalité, les effets de refrain dans la distique. Le thème donné par le titre (Comme pour le poème versifié), un pays dans le Nord qui présente des caractéristiques orientales. Le point de départ est le regard de la femme qui l’accompagne. Il s’agit de passages descriptifs, très détaillés, d’un => Association traditionnelle de la femme aimée et la nature. C’est un lyrisme plus spirituel. Baudelaire nous invite à un voyage mystique, il permet grâce à appartement et d’un paysage hollandais (Vermeer de Delft). Il ne décrit pas la femme. Poème lyrique (Appel, « je », Nature) il invite la femme aimée à un voyage amoureux ce paysage, qui représente la femme aimée, d’atteindre le monde idéal.

PB => Quel idéal l’analogie entre la femme et le paysage permet elle d’évoquer ?

AXES : I La description d’un monde riche et beau II Le sens caché = Paysage allégorique

I La description d’un monde riche et beau.

A Les caractéristiques générales.

=> Un pays de cocagne => abondance => imaginaire
=> ligne 5, 10, 27 => Enumération des qualités du pays => Cocagne
=> Où => Anaphore => Placé avant des prop relatives, il les qualifie.
=> § 2 =>Anaphore de « grasse » =>Abondance et richesse
=> §3 => Fantaisie et douceur
=> §6 => Notions d’abondance et d’ordre => Propre
=> Des adj. renforcent l’éloge => « Superbe » Singulier » « Belle » « Magnifique » etc.
=> Insistance en « oui » => L’enthousiasme est manifeste
=> Tournures emphatiques => Renforcent, insistent.

B Le tableau de précise

1) Pays réel