L'ipad
Après avoir vendu 75 millions d'unités d'iPhone et d'iPod Touch, Apple, qui a pris une nouvelle dimension en dix ans, espère créer un nouveau marché avec sa tablette tactile iPad. Et trouver dans ce nouveau produit un relais de croissance.
Levée de rideau sur l'iPad :
Steve Jobs, le patron d'Apple, avait promis un appareil "vraiment magique et révolutionnaire". Hybride entre l'ordinateur portable et le téléphone mobile, l'iPad tient, au moins sur le papier, ses promesses. Cette tablette informatique permet de surfer sur Internet, de regarder des vidéos, de lire des livres électroniques, de jouer à des jeux vidéos ou d'utiliser la plupart des 150.000 applications disponibles sur l'iPhone. Le tout à partir d'un écran tactile de la taille d'un magazine, épais de moins de 1,3 cm. VIDEO L'iPad testé aux Echos
Dévoilée en janvier, la tablette tactile d'Apple arrive -enfin, diront les fans- en boutique. Aux Etats-Unis d'abord, et en version Wi-Fi seulement, à partir du samedi 3 avril. Le modèle 3G devait rapidement la suivre. Mais, victime de son succès, selon ses dires, la firme à la pomme a décidé de décaler sa commercialisation tout comme le lancement international de l'iPad. La version Wi-Fi, qui devait franchir l'Atlantique fin avril, n'est plus attendue que fin mai. A suivre...
Pour lancer son dernier-né, la firme à la pomme a, comme pour le Macintosh, l'iPod ou encore l'iPhone, fait monter la pression médiatique : teasers et shows à l'américaine, avec, en maître de cérémonie de luxe, le PDG d'Apple lui-même, Steve Jobs. Une méthode qui porte déjà ses fruits : sans avoir vu ou testé le produit, les consommateurs américains auraient précommandé entre 250.000 et 300.000 unités depuis l'ouverture des réservations à la mi-mars. Et Morgan Stanley, très optimiste, estime qu'Apple pourrait vendre 6 millions d'iPad dès cette année.
L'iPad, un pari pour Apple
Mais si le buzz marketing autour de l'iPad