L'islam et le commerce (extrait de mon résumé à partir du livre "l'islam" de claude cahen
Certes, tout mouvement politico – économique, voire même les guerres, qui se sont passés dans le bassin méditerranéen, pouvait être la cause de crises ailleurs. En réalité, à la situation nouvelle doit répondre des dispositions nouvelles. Il fallut donc s’adapter et ce fut déjà le cas vers l’an 800 au plus tard.
Les activités commerciales s’étaient non seulement rétablies mais s’étaient aussi accrues. Il faut toutefois admettre que l’activité marchande eut très bien s’orienter plus d’un côté que de l’autre. Bien sûr, cela dépend aussi de la conjoncture et non de la politique ou de la philosophie de l’empire islamique. Si la facilité linguistique facilite les échanges, cela n’empêche pas la circulation des gens et de confessions variées. L’islam, comme doctrine, s’occupe fort peu du grand commerce.
b. Les routes de mer et de terre :
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Nous décrirons les voies commerciales à partir de l’Irak, principale plaque tournante du commerce.
Les voies maritimes : …………………………………………………
Tout d’abord, voyons ce qu’il en est des voies unissant le golfe persique à l’extrême Orient. La prédominance des marchands de l’ex-territoire sassanide ne fut pas sérieusement ébranlée par le régime omeyyade, qui n’avait guère de produits à acheminer vers les grands centres d’appel méditerranéen. Les principaux ports d’embarquements sont Basra et Siraf.
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