L’obésité :
Une priorité de santé publique

Nous allons voir que l’obésité est un problème de santé publique en France.

L’obésité est déterminée en fonction de l’ «indice de masse corporelle » (IMC), rapport entre le poids et la taille (élevée au carré). Un individu est dit « obèse » lorsque son IMC dépasse 30kg/m². On constate qu’elle tend à diminuer chez les enfants depuis 1999 (3.4% à 3.1%) et à augmenter pour les seniors de 55 ans depuis 2003 (15 à 20%). Elle touche principalement les personnes en voies de précarité ; qui est un état de fragilité et d’insécurité dans différents domaines de l’existence. Le cumul de plusieurs formes de précarité peut conduire à l’exclusion qui est un processus de mise à l’écart de la société de certaines personnes qui, autrefois, étaient intégrées. On observe que 4.3% des jeunes enfants (fille ou fils) d’ouvriers souffrent d’obésité contre 1.2% des enfants de cadres supérieurs.

Cependant, plusieurs contextes ont engendrés cette obésité. Un contexte social et économique renforce ces inégalités. Une pression sociale s’exerce dans nos pays pour rester mince, et notamment sur les femmes. De plus, la crise économique et l’augmentation du chômage n’a fais qu’accentuer ce problème de santé publique. Les individus préfèrent minimiser les dépenses liés à l’alimentation. Or, les aliments les moins chers sont pauvres en nutriments essentiels. Ces contextes amènent donc à l’obésité.

Ensuite, l’obésité est liée à plusieurs facteurs de risques. Tout d’abord, elle est liée au mode de vie. On observe que les individus privilégient d’avantages les transports en commun pour se déplacer au détriment d’une activité physique comme la marche à pied ou le vélo. De plus, ces dernières ont un comportement plus sédentaire que les années précédentes puisque 47% des enfants d’ouvriers passe au moins 1h devant un écran contre 24% des enfants de cadres. Les familles modestes ont donc plus de risques d’être obèses que les familles aisées.