Introduction:

La société grecque est un monde patriarcal où les femmes se limitent à leur rôle d’épouse, de maîtresse de maison et dans certains cas de reine. Elles sont respectées dans leurs rôles mais n’ont pas de droits juridiques ou politiques. Les femmes de L’Odyssée illustre à la fois l’idéal féminin de la Grèce Antique, avec des femmes dévouées et fidèles, mais aussi des facettes plus effrayante. On distingue des femmes, des divinités protectrices, des femmes tentatrices et enfin, les monstres.

I/ Les femmes protectrices et bienveillantes

• La plus grande protectrice d’Ulysse est sans nul doute la déesse de la sagesse et de l’intelligence stratégique: Athéna. Elle protégeait tous les héros grecs durant la guerre de Troie et a ensuite prit la protection d’Ulysse lors de son périple pour retourner à Ithaque, n’hésitant pas à aller à l’encontre de son oncle Poséidon.

Athéna ne correspond pas à l’image traditionnelle de la femme grecque, son statut de divinité lui conférant une intelligence et un pouvoir supérieur à n’importe quel mortel. Elle surpasse même Ulysse en ruse et en finesse, lui insufflant parfois le courage ou les idées nécessaires pour surmonter les obstacles sur sa route. Indépendante, fière et intelligente, elle n’en demeure pas moins juste et bienveillante. Ses pouvoirs magiques ne sont pas effrayants mais utiles et bienfaiteurs puisqu’ils sont mis au service du héros.

• Une divinité protectrice de moindre importance est Ino-Leucothée, protectrice des marins et des naufragés, qui vient en aide à Ulysse alors qu’il échoue sur les terres des Phéaciens. Comme Athéna, sa puissance de divinité est utilisée dans l’intérêt du héros et elle le sauve d’un péril qui, sans son aide, aurait été insurmontable. Moins emblématique qu’Athéna, elle apparaît plus douce et apporte une aide ponctuelle à Ulysse.

• Une fois en Phéacie, c’est encore une femme qui sauve la mise d’Ulysse en lui accordant l’asile. Nausicaa représente la jeune fille