L'odyssé
Dans l'Odyssée, nous pouvons observer différents moyens d'obtention de la nourriture. Les Phéaciens l'obtiennent par la grâce des dieux, Les Cyclopes se nourrissent de chèvres ou bien d'hommes crus, et les grecs, du fruit de leur labeur, c'est-à-dire, par la culture, l'élevage…
I] La nourriture humaine, entre satisfaction des désirs et accueil d'autrui
A) La satisfaction de la faim
On retrouve cette satisfaction de la faim lorsqu'Ulysse atteint le pays des Phéaciens et est accueilli remarquablement par tout ses habitants dont son chef, Alcinoos : « Et tous étendirent les mains vers les mets placés devant eux [et assouvirent] leur faim et leur soif » (VIII). La nourriture proprement humaine est donc vectrice de convivialité, et permet la satisfaction de la faim. Seulement, n'est-elle pas aussi un moyen d'accueillir un hôte en lui montrant un profond respect ?
B) La nourriture, une marque de respect envers les hôtes
Il a aussi été hébergé avec ses compagnons chez Circé : « Mais allons ! mangez donc ce pain, buvez ce vin, /jusqu'à ce que vous retrouviez ce même cœur » (X, v.460-462).
Quant à Ulysse, il a été accueilli pendant sept ans par « la merveilleuse Calypso » (V, 78) qui lui fit déguster les plats les plus exquis (V- v92). Il a aussi été hébergé avec ses compagnons chez Circé : « Mais allons ! mangez donc ce pain, buvez ce vin, /jusqu'à ce que vous retrouviez ce même cœur » (X, v.460-462).
II] La nourriture, une substance supérieure voire divine A) Nourriture divine
Ambroisie et nectar, « craintives colombes port[ent] l'ambroisie à Zeus le père » (XII, v.63). Cette nourriture est exclusivement celle des dieux.
Circé met en garde Ulysse quant aux troupeaux du dieu soleil. En aucun cas il ne faut y toucher sous peine de mort. Ces troupeaux sont gardés par des déesses, et sont constitués de vaches et de moutons. En effet, sur l'ile du soleil, «