L'odyssé
Comparé à travers le monde aux célèbres Petit Prince et Jonathan Livingston le Goéland, L'Alchimiste est publié dans 22 pays où, semble-t-il, il ferait un tabac.
Curieusement, le remarquable succès des quatre romans précédents de Coelho, la comparaison de celui-ci avec le grand Gabriel Garcia Marquez, la référence aux oeuvres majeures de Saint-Exupéry et de Richard Bach ne suffisent pas encore, ici, à attirer les lecteurs. Passé un peu inaperçu au Québec, L'Alchimiste a droit à une seconde chance -le distributeur canadien le propose à un meilleur prix. On compte donc sur les jours froids et tristes de la longue saison pour qu'enfin, L'Alchimiste connaisse le même sort ici qu'ailleurs dans le monde. Car tout dans la présentation du livre a de quoi convaincre de l'absolue beauté et de la grande pureté de ce conte philosophique. Les clés qui mènent au bout du rêve
Un jeune berger andalou quitte son troupeau bien aimé et sa liberté pour aller à la recherche d'un trésor. Grâce à l'alchimiste, il découvre les clés qui mènent au bout du rêve. La route de sa quête, du sud de l'Espagne aux Pyramides d'Égypte, est parsemée d'embûches et de défis, de moments de grandes joies et de révélations.
Comme il se doit.
La bande annonce nous prévient: «Lire L'Alchimiste, c'est comme se lever à l'aube pour voir le soleil apparaître alors que le reste du monde est encore endormi».
Avouer ne pas avoir aimé un livre aussi simple et aussi empreint de pureté est assez gênant: on craint de blesser -cela a été le cas, signalons-le en passant, avec un petit livre rapidement envolé, Le livre des anges/Tout ce que vous devez savoir pour en devenir de l'Américaine Karen Goldman (chez Fidès): un ramassis de phrases faciles, envoyées comme des