L'odyssée
- Zeus, chant V, v. 41-42
« Car son destin est de revoir les siens, de revenir en sa haute demeure et sur le sol de son pays. »
- Ulysse, chant VI, v. 119-121
« Hélas : en quelle terre encore ai-je échoué ? vais-je trouver des brutes, des sauvages sans justice, ou des hommes hospitaliers craignant les dieux ?»
- Ulysse, chant VIII, v. 477-481
« Tiens, héraut, porte ce morceau pour qu'il le mange à l'aède. Je le salue à travers mon chagrin.
De tous les hommes de la terre, les aèdes méritent les honneurs et le respect, car c'est la Muse, aimant la race des chanteurs, qui les inspire. »
- Ulysse, chant IX, v. 19-20
« Je suis Ulysse, fils de Läerte, dont les ruses sont fameuses partout, et dont la gloire touche au ciel. »
- Ulysse, chant IX, v. 566-567
« Nous reprîmes la mer avec tristesse, heureux d'être vivants, mais pleurant nos compagnons morts. »
- Tirésias de Thèbes, chant XI, v. 100-113
« (...) Vous pourrez néanmoins, malgré tous vos maux, aboutir, si tu restes ton maître et le maître de tes marins, sitôt que tu approcheras ton beau navire de l'île du Trident, échappant aux violettes pour voir paître les vaches, les moutons du dieu Soleil, celui qui voit et entend tout. (...)
- Achille, chant XI, v. 488-491
« Ne cherche pas à m'adoucir la mort, ô noble Ulysse !
J'aimerais mieux être sur terre domestique d'un paysan, fût-il sans patrimoine et presque sans ressources, que de régner ici parmi ces ombres consumées... »
- Les Sirènes, chant XII, v. 184-189
« Viens, Ulysse fameux, gloire éternelle de la Grèce,
Arrête ton navire afin d'écouter notre voix !
Jamais aucun navire noir n'est passé par là sans écouter de notre bouche de doux chants.
Puis on repart, charmé, lourd d'un plus lourd trésor de science. »
- Athéna, chant XIII, v. 293-299
« Ô malin, ô subtil, ô jamais rassasié de ruses, ne vas-tu pas, même dans ton pays, abandonner cette passion pour le mensonge et les fourbes discours ?
Allons !