L’Opéra Garnier L’Opéra ou Palais Garnier est l’un des éléments structurants de la ville de Paris, situé à l’extrémité de l’avenue de l’Opéra. C’est l’empereur Louis Napoléon Bonaparte, dit Napoléon III qui déclare, dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sur son ordre par le baron Haussmann, et suite à un attentat à sa personne par des anarchistes Italiens dans la rue Pelletier le 14 janvier 1858 ; le projet de construction d’un nouvel Opéra à Paris d’utilité public par arrêt impérial, constatant que l’Opéra et la rue Pelletier étaient trop petits et par conséquent peu sécurisés, mais également pas à l’image de sa puissance. Il organise donc pour ce faire un concours d’architecture, auquel 160 architectes soumettront des propositions anonymes. Mais c’est le candidat numéro 38, dont le projet s’intitule « J’aspire à beaucoup, j’attends peu. », qui retiendra l’attention et qui sera sélectionné pour la construction de ce nouvel opéra. Lorsque le nom de cet heureux élu : Charles Garnier est découvert, beaucoup sont surpris. En effet, grand nombre de personnes s’attendaient à voir le favori de l’impératrice Eugénie, et architecte très en vogue à l’époque Eugène Viollet-le-Duc se faire confier le projet, mais surtout, le nom de Charles Garnier est alors encore totalement inconnu du public. A 35 ans, il est Premier Grand Prix de Rome, mais n’a à cette époque construit qu’un immeuble boulevard Sébastopol. Cependant le principe du concours sera tout de même respecté, et Garnier se voit confier la construction du nouvel opéra avec pour consigne de l’avoir achevé pour la prochaine exposition universelle qui aura lieu en 1867, soit en une dizaine d’années. Sa mission n’est pas des plus simples : le terrain prévu à l’effet de ce bâtiment est en forme de losange étriqué, et l’espace est fermé par les immeubles environnants. Il déclarera à ce sujet une foi la construction achevée « l’Opéra est fourré dans un trou, remisé dans un fond et