L'or de blaise cendrars
Il mène d'abord une vie d'aventurier avant d'écrire et de publier ses premiers poèmes : Les Pâques en 1912 (qui deviendra Les Pâques à New York en 1919). Il le signe du pseudonyme de Blaise Cendrars qui fait allusion aux braises et aux cendres permettant la renaissance cyclique du phénix. Puis la Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France en 1913. Il participe dès le début à la guerre de 14-18 comme engagé volontaire dans la Légion étrangère : gravement blessé en 1915, il sera amputé du bras droit. Le 16 février 1916, il est naturalisé français et reprend en 1917 l'écriture, mais lassé du milieu littéraire, il se tourne quelques années vers le cinéma, domaine qu'il abandonnera faute de succès. Il voyage alors au Brésil en 1924.
Il s'oriente dès lors vers le roman avec L'Or en 1925, où il retrace le dramatique destin de Johann August Suter, millionnaire d'origine suisse ruiné par la découverte de l'or sur ses terres en Californie. Ce succès mondial va faire de lui, durant les années 1920, un romancier de l'aventure que confirme Moravagine en 1926, avant qu'il ne devienne dans les années 1930, grand reporter.
Correspondant de guerre dans l'armée