Les relations belliqueuses entre Israël et les territoires palestiniens trouvent leurs fondements dans une multitude de sources; que ce soit dans les politiques d'expansion territoriales, la légitimité des organisations ou des décisions politiques ou même la question religieuse. Les autorités israéliennes affirment que le territoire leur appartient selon les écrits saints et qu'ils occupent celui-ci pour y maintenir la paix et la sécurité. Un enjeu inonde les tensions déjà présentes sans toutefois affirmer qu'il s'agit de l'unique problème de cette région du Moyen-Orient, l'eau. Cependant, certains diront que ce n'est qu'un prétexte pour assurer la disponibilité de cette ressource et marginaliser le peuple palestinien. L'ampleur de cette problématique découle d'une conjoncture particulière alors qu'Israël prend l'histoire comme témoin, la géo politique et l'économie en otage et la bible comme alibi tandis que le peuple palestinien écope.

Au lendemain de la création d'Israël, la communauté arabe établie, ainsi que les pays limitrophes partageant cette même idéologie religieuse, n'accepte pas le Plan de partage de la Palestine. Établie à l'époque, par cette nouvelle institution qu'est l'Organisation des Nations Unies (ONU), la résolution 181 octroie au peuple juif près de la moitié du territoire palestinien comme le démontre l'évolution de l'occupation territoriale sur la carte (Tableau 1.0). Évidemment, l'histoire témoigne de nombreuses guerres opposant le peuple juif, soit aux communautés arabes avoisinantes ou directement aux Palestiniens. L'exemple le plus flagrant est la guerre de 1967, soit la troisième guerre israélo-arabe, qui se solde par l'expansion du territoire hébreu sur le plateau du Golan, une position très stratégique. D'ailleurs, ces acquis comblent approximativement 30 % des besoins de l'État hébreu par le biais du Jourdain et du lac de Tibériade[1]. Somme toute, depuis 2003, l'État d'Israël contrôle une partie immense du territoire, à