L'usage de la terreur

348 mots 2 pages
Incipit de jacques le fataliste et son maitre (commentaire litteraire) {text:list-item} Les premières pages d’un roman comportent en général toutes les indications de base («Comment s’appelaient-ils ? » « Comment s’étaient-ils rencontrés ? » que l’on ne retrouve pas dans cet extrait (« Que vous importe ? » «Comme tout le monde »). Diderot se moque de nous en ne nous donnant pas les informations que l’on attend. En refusant de nous informer davantage Diderot nous amène à nous interroger sur la nature de l’illusion romanesque. Il nous prive de tous nos repères. Le «ils » de la première phrase n’a pas de référent, il faut attendre la cinquième ligne pour apprendre qu’il s’agit du Maître et de Jacques. Le lecteur est désorienté, c’est un incipit déconcertant. 1.2 pouvoir de l’auteur A la fin de notre extrait Diderot nous interpelle, en nous montrant sa toute puissance : « Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin et qu’il ne tiendrait qu’à moi… » Il nous révèle des pistes qu’il pourrait suivre et qu’il ne suivra pas (le mariage du maître, …). Il montre ainsi de façon détourné la liberté de l’écrivain. Diderot revendique cette liberté sous toutes ses formes la narration est interrompue par un dialogue de théâtre, la chronologie est perturbée. Il joue avec son lecteur, il le fera attendre, « ce délai ». Il a la liberté du choix « Qu’est-ce qui m’empêcherait de marier le Maître […] le faire cocu […] embarquer Jacques pour les îles ? ». De même que le romancier nous donne une leçon de liberté créatrice, Jacques nous en donne une autre : Liberté et fatalisme 1.1 liberté de jacques 1.2 paradoxe jacques et fatalisme Si Diderot revendique sa liberté de créateur, il ne peut écrire ce qu’il veut, il faut un minimum de cohérence de ce fait il ne peut être libre totalement semblablement Jacques paraît libre mais son père le bat, son Maître lui donne le fouet. « Le Maître […] tombant à grands coups de fouet sur son valet » Resumé

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