L'utopie de thomas more
-Au XVI° siècle l'humanisme constitue par excellence un « mouvement littéraire et culturel français et Européen ». Il se fonde d'abord sur une réflexion relative aux sources du savoir et à la transmission des connaissances.
Dans ce contextes, Thomas More publie en 1516 l'Utopie, œuvre qui contribuera au rayonnement de l'humanisme en Europe.
L'utopie est un lieu qui n'existe pas, un lieu du bien.
L'utopie de Thomas More est un dialogue au cours duquel sera décrite une société idéale, dans le chapitre deux.
Cet extrait est tiré du chapitre deux, avec une description de l'organisation géographique, sociale et politique de l'île d'utopie.
-En quoi cette société constitue t-elle un idéal utopique?
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Une société idéale: 1. Une organisation géographique idéale.
Île= lieu idéal pour développer une utopie. (l. 1) « 54 villes grandes et belles » (l.3/5) « La distance de l'une à l'autre est au minimum de vingt-quatre milles; elle n'est jamais si grande qu'elle ne puisse être franchie en une journée de marche » éloignées les unes des autres mais pas trop pour pouvoir parcourir l'île en une journée (l. 4/5) « elle n'est jamais si grande » (l.7/8) « située à l'ombilic de l'île » ville centrale et équidistante. Villes réparties harmonieusement. l.1) « identiques » (l.2/3) répétition « même ».
On voit donc dans cette géographie une empreinte de l'homme, il ne s'agit pas d'un paysage naturel mais d'une marque de l'homme. Crée avec des conditions optimales.
Une organisation politique et sociale idéale.
Dans cette île le principal de l'égalité essentielle est important. (l.1/2) « identiques par la langue, les mœurs, les institutions et les lois » (l.10) « les champs sont si bien répartis ».
Le travail et les modes de vie sont alternés entre la ville et la campagne dans le but que chacun participe aux travaux les plus durs et que chacun fasse subsister la cité (l.29/31) « Dans chaque ménage […] autant de citadins ».
Il n'y a pas de roi,