L'a pas touché
Revenons ainsi à des instants plus frais que ma mémoire certes détériorée par ces-dits Jagerbomb essayera de narrer pour en faire ressortir les traits de la personnalité du larron qui me touchent le plus.
Ainsi démarre ma petite comptine, en l’an de Grèce 2011, et plus précisément le 24 avril 2011, date plutôt facile à retenir sachant que c’était mon anniversaire. James Wicker, alors de passage au Globo suite à un apéro qui semblait avoir laissé des traces, se chaloupait sensuellement, probablement à la recherche d’une brebis égarée à sauver. Me voyant me faire arroser de tout part par tout le monde, il en profita pour me proposer d’admirer le premier lever de soleil de mes 25 ans depuis sa terrasse. Quelques minutes, heures, secondes plus tard je ne me rappelle guère, il était parti mais ses paroles, elles, sifflaient encore dans mes oreilles comme la promesse d’un bon moment. Quelques minutes, heures, secondes plus tard je ne me rappelle guère (on ne boit pas que de l’eau au Globo. Réflexion faite, on ne boit pas d’eau au Globo) et armé de deux fidèles partenaires aux mœurs pas plus catholiques que les miennes j’ai nommé Aimery de Montalembert et Arthur Simonet, nous nous dirigeâmes vers le 2 Place du général Keonig. Nul besoin de dire que nous avions pris avec nous les munitions nécessaires : bouteilles de rhum, whysky, vodka, deux espagnoles récupérées en chemin (deux ? peut être fussent-elles trois, non deux) et toute notre bonne humeur.
A notre arrivée et quelques coups de fil plus tard, un James qui nous attendait sur la terrasse,