L'école des chances
Chapitre 1 : L’égalité méritocratique des chances.
L’égalité des chances consiste à placer tous les individus sur la même « ligne de départ » qui serait l’école républicaine, afin qu’ils puissent grâce à leur propre moyen, accéder aux statuts le plus valorisant selon leur propre compétence. Ainsi, le mérite est indissociable de l’égalité des chances et permet de comprendre et accepter les inégalités justes nécessaires pour que chacun par la compétition accède à une place spécifique dans la société. Jusqu’en 1960, on pouvait parler d »élitisme républicain » puisque les valeurs républicaines qui rendaient possible la mobilité sociale par l’école ne s’attachaient qu’à seulement une partie de la société : les plus favorisés. En rendant l’école gratuite, on tentait de rendre concret l’égalité des chances en atténuant les inégalités économiques. Tandis que l’on cherche à estomper les inégalités sociales, elles restent en relation avec les nouvelles inégalités scolaires puisque les milieux les plus favorisées accèdent à des filiales plus valorisantes et donc à un meilleure statut car la culture des groupes plus favorisée les préparent de manière implicite ou pas. C’est pourquoi, l’égalité des chances dans l’école n’est que relative, elle ne peut pas effacer les inégalités sociales dominantes à l’école qui prédestinent le plus généralement les individus à leur futur. Elle n’est donc pas juste d’un côté car la qualité de l’enseignement varient selon le quartier et que le regroupement des moins bons dans une classe empêche leur progression. Mais sans compter cela, l’égalité des chances à l’école semble aussi une fiction car la compétition entraîne obligatoirement des premiers comme des derniers mais le mérite se place comme la cause de cette hiérarchisation, officiellement ces inégalités sont alors juste, et les individus restent égaux et libres, si ils