L'école en france
Les comparaisons de l’OCDE classent l’élève français de 15 ans entre les 13 et 16èmes places, soit à peine au-dessus de la moyenne internationale et premier dans aucun domaine. Le système éducatif paraît n’être efficace que pour ceux qui s’y adaptent, laissant à environ 50% autres des marges de progression faible. En outre, elle semble loin d’être équitable pour certaine classes sociales. En moyenne 750 000 jeunes français quittent le système éducatif français, ils se divisent en six groupes d’environ 150 000. Les premiers n’ayant ni diplôme, ni qualification reconnue connaitront une insertion difficile. Ceux du second groupe auront moins de mal grâce à l’obtention d’un CAP ou BEP. Puis les bacheliers décidant d’entrer directement dans la vie active réussiront à s’intégrer. Mais moins que les bac+2, BTS ou IUT qui avanceront dans de meilleures conditions. Enfin les diplômés de type LMD connaitront une intégration des moins difficiles. Les sans diplômés représentent 20% d’une génération, laissés sur le côté, ils rencontrent de nombreux problèmes. A cela s’ajoute ceux qui étudient au minimum 5 ans et font face à l’inflation scolaire : un nombre d’étudiants trop important dévalorise les diplômes sur un marché du travail capricieux et manquant de débouchés. La démocratisation du système scolaire français s’est opérée après la seconde guerre mondiale. En 1985, la réforme des lycées et la création des bacs professionnels ont permis l’envolée du nombre de bacheliers. A partir de 1996, ce nombre s’est brusquement arrêté. La diversification des filières a entrainé une sédimentation sociale : après le collège,