L'école française
L’enjeu est d’inscrire la France à la pointe du progrès social et politique en EP.
Il faut donc faire de la France le haut-lieu de l’EP.
Mais la France est en retard par rapport aux autres Nations (Allemagne, Angleterre et Suède) au niveau de l’EP. On crée donc une méthode française.
La France est en proie à plusieurs crises qui vont gêner l’évolution de l’EP en France.
Il existe 3 tensions :
La première tension est non spécifique à l’EP, mais à l’école. C’est la séparation entre l’Eglise et l’Etat (1905). Laïcs et religieux s’opposent, prennent l’EP en otage.
La deuxième tension est une crise au sein de l’USFA concernant l’EP. COUBERTIN ne peut régler le conflit et quitte l’USFSA en 1896.
La troisième tension est d’ordre politique, car la France n’offre pas de stabilité. Les relations franco-allemandes gênent le développement de l’EP. Les militaires refusent l’éclectisme, car avant, ils avaient l’hégémonie.
La militarisation de la France (1907-1914)
Cela marque un retour en arrière. En 1907, il y a une relance de la croisade militaire.
En 1913, c’est le véritable retour de la militarisation de la jeunesse, avec le service militaire remis à 3 ans.
Les militaires réclament et obtiennent la création dans les écoles des sociétés scolaires de tir. Cela rappelle les bataillons scolaires. Le MIP laisse l’armée gérer cet enseignement.
Pendant la Guerre, l’EP à l’école n’existe pas.
La France est partagée :
- certains sont pour le changement et donc l’interdiction de l’instruction de l’EP militaire
- les autres disent que la solution appliquée avant la guerre est la bonne, car la France a gagné la Guerre.
Les défenseurs d’une conception sportive de l’EP n’arrivent pas à s’imposer pour plusieurs raisons :
C’est l’Assemblée Nationale, constituée majoritairement d’anciens soldats (poilus) qui décide d’une EP militaire. Mais cela n’est pas au goût de l’opinion publique qui pense que l’EP ne doit plus appartenir à