L'écologie s'invite à la table des politiques
A l'heure où l'écologie s'invite à la table des politiques, doit-on considérer la pollution comme l'une des fatalités du monde moderne?
La pollution est un phénomène relativement récent, tout au moins à l'échelle de l'humanité.
En effet, la pollution est inhérente aux progrès techniques, industriels, scientifiques réalisés au XXème siècle. En seulement quelques décennies, l'homme par son action a contribué à épuiser une large part du potentiel des énergies fossiles et à hypothéquer ses conditions de vie.
Dés lors, la pollution est une conséquence du monde moderne.
Cette conséquence est également la cause d'une situation qui pourrait s'avérer irréversible à terme si des actions concrètes et au long cours n'étaient pas entreprises pour enrayer les effets de la pollution.
En définitive, la pollution traduit l'impact de l'activité humaine sur la nature. Il s'agit pour l'homme d'un droit à disposer (I). En contrepartie, l'homme en sa qualité de dépositaire de la nature a un devoir de préserver dans le but d'enrayer les conséquences de son action.
I / un droit à disposer
L'homme est dépositaire de la nature. Il exerce un droit à y puiser les ressources dont il a besoin pour vivre, se développer, prospérer. L'extraction des minerais, les puits de pétrole, l'exploitation des forêts, l'exploitation industrielle du traitement et de la gestion des déchets sont des activités nécessaires à l'essor économique et aux besoins de la population. Il s'agit «d'un droit à» qui implique le «droit sur». L'homme pollue en exerçant son «droit à», notamment par le biais des «droits à polluer».
L'empreinte écologique consiste à évaluer l'action de la vie humaine sur la nature (besoin en consommation d'eau, d'assainissement, rejets de carbone et gaz à effets de serre),
Du fait d'une réelle prise de conscience teintée d'émotion collective, l'évaluation de l'impact des activités polluantes est une condition nécessaire mais non suffisante pour