L'économie internationale
L’ouverture commerciale a-t-elle entraîné un accroissement des inégalités internes ?
L’école classique officialise le libre échangisme comme permettant d’accroître mutuellement la richesse des pays qui commercialisent entre eux.
Adam Smith, lui expose la théorie de l’avantage absolu. Pour lui, chaque pays doit se spécialiser dans la production des biens où il possède l’avantage absolu, c'est-à-dire où les coûts du travail sont moins élevés qu’à l’étranger. Mais Smith reste cependant favorable à l’instauration de mesures protectionnistes.
Le processus de spécialisation de chaque pays dans les activités pour lesquelles ils détiennent un avantage entraîne des ajustements à l’intérieur de chaque pays. Il en résulte donc des perdants et des gagnants de l’ouverture commerciale ainsi qu’une augmentation des écarts de revenus.
Les théories néolibérales actuelles justifient le libéralisme des échanges, d’une part par la mondialisation qui en augmentant la taille du marché, permet aux entreprises de réaliser des économies d’échelle, par la compétitivité développée qui oblige l’entreprise à améliorer sa productivité et à rechercher l’innovation et par le libéralisme des échanges qui assure par le développement des investissements directs à l’étranger, un transfert de technologie auprès des pays en développement. D’autre part, il augmente la consommation nationale par la baisse des prix des produits importés.
La libération des échanges permet aux pays en développement et aux pauvres de bénéficier de plusieurs avantages tels que de nouveaux emplois créés pour les travailleurs peu ou pas qualifiés.
De plus, cette libération des échanges permet aux pays en développement de gagner davantage en libéralisant les