L'écume des jours (critique)
Pour commencer, nous pouvons constater que les six personnages principaux sont surtout pris en surface. En effet, la mode, par exemple, a droit à quelques critiques au cours de l’histoire. On comprend que les filles s’habillent toutes de la même façon, chacune faisant particulièrement attention à l’image qu’elle donne d’elle-même. De plus, dans le cas de Colin, on nous plante le décor comme tel : un appartement d’une incroyable modernité et très luxueux. L’homme s’y sent bien mais, en opposition à cela, il ne s’y trouve qu’à quelques reprises tout au long de l’histoire. Du fait qu’il n’y est pas souvent présent, on peut se dire qu’il est juste heureux d’avoir un magnifique appartement, pour l’image qu’il renvoie de lui.
Ensuite, j’aime beaucoup quand un bouquin fait allusion à divers sujet, comme c’est le cas dans celui-ci. Effectivement, on évoque indirectement, comme dans le cas de la superficialité, des thèmes tels que l’amour, la religion, la maladie, le monde du travail, la difficulté pour une personne d’être une « star »… Ces sujets sont évoqués par le biais de l’histoire de chacun des personnages principaux, chacun différents mais pourtant tous attachants.
En conclusion, j’attribue à ce roman la note de 7/10 car, selon moi, malgré sa lenteur à certains moments, il reste passionnant, grâce aux liens dispersés un peu partout, touchant à des thèmes que nous connaissons bien. On se rend également compte que, malgré les évolutions non négligeables, notre société a beaucoup de points communs avec la société d’il y a 65