L'écume des jours
Margaux 19/01/11
L’écumes des jours de Boris VIAN (1920-1959)
Boris Vian a fait tous les métiers, ingénieur, poète, musicien de jazz etc. Il raconte des histoires farfelues et comiques, qui se basent sur une certaine réalité mais laisse l’irréel rapidement arriver. Il se masque derrière des jeux de mot comme le nom de Jean-Sol Partre (Jean-Paul Sartre). Dans ce roman Boris Vian fait beaucoup d’allusion au jazz : par les artistes, Duke Ellington, le marécage qui est une référence au bayou en Louisiane ou la fréquence de « Z » dans son lexique. Les personnages de l’histoire fonctionnent par reflet, par exemple Chick est l’opposé de Colin. Il dénonce en partie la superficialité de la société, ainsi que les conditions de travail de l’époque. De nombreux symbole figure dans son récit mais ils sont pour la plupart inverser, l’eau ne représente plus la vie mais la mort, la chaleur la maladie et le froid un remède. On verra que Boris Vian joue avec le temps, mais surtout l’espace et qu’il a une description de l’univers du travail assez péjoratif.
I. Métamorphose des lieux et ses symboliques
1. Un cadre spatio-temporel réel. Le récit se déroule à Paris et dans la région parisienne. Ce sont des éléments réels qui ancrent précisément le récit. Comme la patinoire Molitor qui est situé à l’Ouest de Paris. Les personnages citent également, Neuilly, Auteuil, le Louvre, l’hôpital Saint-Louis ou encore la gare Saint-Lazare. L’histoire se passe pendant la Libération des années 45-46, époque où arrivent l’existentialisme et le Jazz en France. « La critique de l’existentialisme » et « Le culte de l’inventivité et du jazz » évoquent précisément le Paris de cette époque. Dans le récit