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ELECTION DU CHEF DE L’ETAT AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT

« Le président de la République est élu pour sept ans au suffrage universel direct » Cet Article 6 de la constitution après la révision en 1962 pose ce principe de suffrage universel direct et vient rompre la tradition.
Révolutions à cette époque, le sujet du mode d’élection du président par le suffrage universel direct à proposé beaucoup de controverses. Il convient avant d’abord de définir la notion du suffrage universel direct. Opposé au suffrage universel indirect donc par un collège de grands électeurs comme il était le cas dans la constitution de 1958, c’est le mode d’élection qui consiste à faire appel directement au peuple (car il est souverain) pour désigner celui qu’il souhaite voir à la tête de l’état. . C’est après la révision de 1962 que nous vient cette notion de suffrage universel direct. Pourtant abordé bien avant 1962, ce mode d’élection n’a pas fait l’objet d’application avant 1962. DEGAULLE justifie ce retard d’application par deux raison, la première c’est l’influence de la communauté franco-africaine et par le fait qu’il fallait s’occuper de l’autodétermination de l’Algérie en premier lieu. DEGAULLE disait à ce sujet « qu’il ne pouvait pas faire deux choses à la foi ». DEBRE ajoutait à ces raison qui les expériences historiques contraignaient els constituants à se méfier de ce mode.
Nous sommes dans un clivage où les parlementaire (qui voient beaucoup de pouvoir avant) surveille DEGAULLE et attende de pouvoir reprendre leurs place et réinstauré un parlementarisme. Ils voient en lui un concurrent à leurs pouvoirs. En 1962, DEGAULLE se fait âgé et il pense à ses successeurs. Il est conscient que ceux-ci ne bénéficierons pas de « l’équation personnelle » donc de la légitimité suffisante pour résister au parlement et justifier leur pouvoir. En effet, fort de ses expériences militaires et de l’agissement pour la France, DEGAULLE dispose