L'émancipation des colonies
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Sorti en 2005 au Japon, The House of The Dead 4 se sera fait apprécier des joueurs d'arcade dans le monde entier. Sept ans plus tard, le rail-shooter de SEGA arrive enfin sur consoles, plus précisément sur PS3. Bien que gérant le Playstation Move et le Sixaxis, la recette est-elle toujours aussi efficace ? Voici quelques éléments de réponse. Si vous avez eu la chance d'essayer la borne d'arcade de The House of the Dead 4, vous serez ravi d'apprendre que l'ensemble des éléments présents à l'origine se retrouvent dans cette adaptation PS3. Ceci dit, cette qualité est également son plus gros défaut puisqu'elle induit une durée de vie rachitique. Ainsi, on devra se contenter d'une aventure principale composée de six chapitres relativement courts, bien que disposant de quelques embranchements, qu'on ne mettra pas bien longtemps à boucler. Il conviendra ensuite d'en rajouter deux liés à la version SP du jeu (sortie en 2007 en arcade) qui se débloquera une fois la mouture arcade du titre terminée. Au final, on aura fait le tour du propriétaire en à peine deux petites heures à moins d'opter pour le plus haut niveau de difficulté et de réduire le nombre de crédits. Le hic est qu'une fois arrivé à la fin, on n'aura pas vraiment envie de retenter l'aventure avec ou sans un ami tant le tout montre rapidement ses faiblesses. Pour autant, la progression s'avère similaire à celle de ses prédécesseurs en ajoutant même quelques éléments de gameplay.Infectés, zombies, cyborgs, tout le monde vous en veut.
Dans l'absolu, rien ne change. Personne ne sera donc étonné d'apprendre qu'il s'agit toujours d'un rail-shooter, pour un ou deux joueurs, dans lequel vous allez devoir tirer comme un dératé sur des hordes de créatures jusqu'à arriver face au boss de fin de niveau. S'il n'est pas possible de changer d'arme (à l'image d'un Time Crisis par exemple), vous aurez toutefois la possibilité de lancer trois grenades par niveau, à moins bien sûr que vous n'en trouviez davantage en