L'épitaphe de françois villon
Ballade traditionnelle, trois dizains = 10 vers de dix syllabes.
Construite sur quatre rimes : vé, si, ri, oudre. Donne un exemple d'une poésie personnelle : « autobiographie » même si c'est anachronique. Né d'une expérience vécu.
Le poète se place comme un porte parole des pendus. Nous qui s'adresse à vous : Les pendus, condamnés/ Les honnêtes gens, qui sont de passage et qui voient les pendus qui se balancent.
Poème qui a une valeur de morale: les pendus par la voix de Villon, se permettent d'appeller ceux qui ont survécu : « Frères ». Beaucoup de détails réalistes du corps des pendus, c'est macabre, et en chaque strophe on a la leçon du spectacle de ces hommes qui se balancent au bout d'une corde.
Deux aspects essentiels: vers 5 à 8, puis 21 à 28 qui proposent une description du corps des pendus. Puis vers 1 à 4 et 11 à 14 qui proposent une vision plus douce. Le poète anticipe sur la pendaison qui l'attend et se projète sans l'au delà du supplice, dans laquelle s'élève une voix lyrique qui dit nous au nom de tous les pendus, elle s'adresse aux vivants pour leur délivrer un message, une leçon qui possède une valeur religieuse. Leçon qui porte d'autant plus que les détails réalistes , macabres, horribles abondent dans la ballade.
I) Le spectacle des Pendus
Spectacle, latin spectare= regarder. Vers 5 ou apparaît le verbe « voir ». « Vous nous voiez cy attachez cinq, six » qui nous permet de parler de spectacle. « Nous » interpellation par le poète. Il s'adresse à ces destinataires qui ont été nommés au vers 1 « Freres Humains », il s'adresse au nom de la communauté. Les pendus s'adressent donc aux spectateurs. Spectacle macabre car il s'agit de regarder les morts. On peut parler d'hypotypose. (= Figure qui permet à l'écrivain de nous mettre dans le présent des pendus, être pleinement dans l'action.) Premier détail = vers 5 « vous nous voiez attachez cinq, six » Détail macabre comme si les