L’état des prisons

Introduction Les prisons françaises sont depuis longtemps critiquées quant aux conditions de vie des incarcérés, l’ONU par exemple leur reproche l’effet de surpopulation constaté. La France compte environ 200 établissements entre centre de détention et maisons d’arrêts. Les maisons accueillent les prévenus ayant une peine inferieur à 1an et les comdanés en attente d’affectation. Les autres sont placés en centre de détention. Une première partie sera consacrée aux conditions de vie des détenus, une seconde à quoi ils ont accès pour les améliorer.

I. Pour commencer les bâtiments sont généralement en mauvais états, il faut savoir qu’une centaine ont été construits avant 1920 dont 23 avant 1830 accueillant toujours environ 3000 détenus. Principalement les mauvaises conditions sont visibles en maison d’arrêts, donc des vieux établissements, non conformes à la sécurité imposé, toujours des hébergements en dortoirs, les douches sont raccourcies à cause de la surpopulation. Une surpopulation qui cause des tensions supplémentaires. Entre 2006 et 2008, la densité des prisons a augmenté de cinq points de pourcentage pour atteindre 126 %. Dix établissements ont une densité supérieur à 200 et près de deux tiers ( soit 63%) sont en surpopulation. Ce qui engendre un mélange des prisonniers dans les maisons d’arrêts ; par exemple, des personnes accusées de crimes ou délits peuvent partager la même cellule qu’un délinquants sexuel ( 63% des détenus). Toutefois il subsiste une séparation raciale due aux difficultés de cohabitation ( mode de vie, coutumes qui diffèrent). Au niveau sanitaire, un rapport annuel a dénoncé les conditions d’hygiène déplorables, où le secret médical est bafoué, des extractions annulées, des problèmes de promiscuité et d’intimité ; également des problèmes récurrents tels que la séropositivité. Les conditions de vies difficiles accroissent la gravité des maladies mentales et provoquent un grand nombre de dépression,