L'étranger
L’ETRANGER D’ALBERT CAMUS I. Présentation de l’auteur
Ecrivain français, Albert Camus est né en 1913 en Algérie. Il commença des études en philosophie, interrompues pour des raisons de tuberculose. Ce qui ne l’empêche pas de militer brièvement au parti communiste, entre 1935 et 1936, et de fonder la troupe du « théâtre du travail », ainsi que celle du « théâtre de l’équipe ».
En 1937, il publia sa première oeuvre, L’envers et l’endroit, où se défichent ses premiers thèmes : la mort, le soleil, le destin de l’être, l’ambivalence : espoir / désespoir, etc…
A partir de 1938, il devient journaliste et appose sa signature sur les colonnes d’ « Alger Républicain », « Soir Républicain » (Journaux algériens), et de « Paris Soir ».
En 1942, il s’installe définitivement à Paris et publie, la même année, L’étranger (roman) et Le mythe de Sisyphe (essai), dans la clandestinité. Deux œuvres qui révèlent la profondeur philosophique de sa pensée, à travers ce qu’il appelle « le cycle de l’absurde ».
En 1944 et en 1945, il publie respectivement Le malentendu et Caligula et porte l’absurde au théâtre. En grand résistant et révolté par nature ; Albert Camus devient membre actif du mouvement Combat et anime, après la libération, le journal qui portera le même nom.
Après « le cycle de l’absurde », Camus est obsédé par le « cycle de la révolte et de la solidarité » qui se manifeste en 1947 par la publication de La Peste, en 1948 L’Etat de siège, et en 1949 Les justes ; En 1951 L’homme révolté (essai) consacre la rupture entre Jean Paul Sartre et lui, consécutive surtout à leurs divergences sur la notion d’existentialisme.
En 1956, il écrit La chute où il explique les raisons de son éloignement de la philosophie existentialiste.
En 1957, il publie un recueil de nouvelles : L’exil et le royaume. Cette même année, il reçut le prix Nobel de littérature pour, dit-on, « avoir mis en lumière les problèmes se posant de