L'étranger
Tout d’abord, Meursault est condamné parce qu’on lui reproche surtout son absence d'émotion à la mort de sa mère et sa vie insouciante après le deuil. En effet, le narrateur se comporte comme si la vie n’avait pas de sens. Quand Marie demande en mariage à Meursault, ce dernier a répondu que « ça lui est égal » (67). De plus, il a répondu à Marie que cela sera le même si « [la] proposition venant d'une autre femme... » (68). Le narrateur est bizarre; il semble étranger au monde et à lui-même et il ne se connaît pas lui-même. Il peine à s'engager à cause de l'absurdité de la vie. Il est privé de repères. Il n'a pas d'avenir quelque part, comme s’il n'avait plus de racines. En outre, durant l'enterrement de sa mère, Meursault ne semble pas malheureux. Il se sent comme si elle n'était pas morte pour lui. Le narrateur semble ne pas en prendre conscience. Il ne regarde même pas sa mère pour la dernière fois : « il s’approchait de la bière quand je l’ai arrêté » (14). Durant l’enterrement, on ne ressent aucune marque d'affection, donc pas de souffrance de la part de Meursault. Le seul terme utilisé est dit chez Céleste : « Ils avaient tous beaucoup de peine pour moi » (10), la seule compassion vient de l'entourage de Meursault et non de lui. Ceci n'est pas de la provocation, c'est dans son être, il fait ce qu'il faut à l'égard de sa mère. En somme, il est étranger à la société dans laquelle