L'évolution de l'enseignement en france
(au travers des instructions officielles)
Evolution suggérée dans le sujet. Ressemblances et différences, et surtout interprétations que nous en faisons. Il convient de déterminer les changements essentiels observés dans les finalités de l’enseignement de l’histoire, dans les mots et dans les conceptions.
2 approches :
- discipline historique : savoir savant → transmission d’un savoir
- didactique à appliquer : demande sociale / enseignement ; préparer les élèves à l’avenir qui implique d’anticiper sur les problèmes futurs = dimension utopique de l’enseignement ?
I) Fluctuation de la demande sociale et conséquence sur l’évolution des objectifs de l’enseignement :
Il existe une certaine continuité en 150 ans ; stabilité importante pour faire le lien entre les générations des XIXe et XXe siècles :
● Compréhension du monde présent, mettre les élèves en situation à partir du passé. Idée de dépasser les frontières nationales : France à la veille de la construction d’un immense empire colonial // perception d’une mondialisation. Enseignement des valeurs universelles (idées révolutionnaires « universelles »). Cf. rôle de « grande puissance de la France ayant vocation à jouer un rôle dans le monde ; encore puissance économique aujourd’hui. Paradoxe : un des pays qui a fait le plus de guerre. Monde capitaliste qui se dessine ; pas seulement libre concurrence d’avant Adam Smith = monde de rapport de force.
● Toutefois différences :
Rayonnement impérial différent ; sincérité des programmes actuels sur valeurs toujours fortes (difficile aujourd’hui de parler « d’école de moralité ». La demande sociale exige désormais plus de tolérance ; les termes de l’enseignement ont évolué car s’adresse à la future élite sous Duruy. Sans compter que Victor Duruy fut ministre pendant près de 10 ans (longévité que l’on ne retrouve plus de nos jours !), ce qui explique l’influence moindre du ministre actuel dans les directives. Les programmes