Le XIXème siècle marque l'apogée tant du roman français que de la fameuse cuisine française. Mais, cette fameuse gastronomie ne se trouve que chez quelques cuisiniers à la mode. Les français, dans leur majorité, mangent mal. La soupe aux légumes, le pain et la soupe à la grasse de porc – chez les plus aisés – sont les repas les plus fréquents dans la vie quotidienne. Selon des livres de recettes de 1867, la cuisine paysanne est insipide ou trop épicée, primitive, traditionnelle et monotone. La nourriture est présente dans de nombreuses œuvres de la littérature du XIXème siècle. Dans le cadre de l'écriture réaliste, soit romanesque soit celle de contes, l'importance des scènes de repas est liée à un principe crucial du courant réaliste, la vraisemblance. Les noms des restaurateurs et des cuisiniers existant réellement et les aliments ou les boissons cités créent la tant souhaitée et attendue illusion/effet du réel. Balzac est le premier écrivain qui fournit une description détaillée d'un restaurant, un souper. Jamais avant lui aucun écrivain n'avait eu une telle préoccupation. Une scène qui présent le héros à la table permet d'établir son statut social, son caractère, son environnement; le fumet d'une soupe nous aide à sentir l'atmosphère qui règne dans une maison. On doit aussi noter que le grand auteur Alexandre Dumas a écrit en 1870 un dictionnaire de cuisine, publié en 1873, après la mort de Dumas, comme Le grand dictionnaire de cuisine. Dans l'œuvre de Guy de Maupassant, on peut très souvent constater la présence des aliments, des aliments qui quelquefois sont au centre de l'écriture maupassantienne et d'autres fois ont une présence discrète, mais tout à fait essentielle dans la narration. En commençant par La Parure, on trouve, au début de la nouvelle, une référence bien précise à une soupe des légumes, le plat préféré de Charles Loisel, le ''fameux'' pot-au-feu. Quand elle s'asseyait, pour dîner, devant la table ronde couverte d'une nappe de trois