l'animal
Jean de La Fontaine :
Le Berger et la Mer est la deuxième fable du livre IV de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668.
Le poème est écrit en alexandrins et vers octosyllabiques sans alternance régulière. Les rimes sont soit croisées, soit plates. La fable appartient à la poésie didactique : elle vise à enseigner quelque chose. Ici c’est un enseignement moral, la spécialité de La Fontaine.
Les figures de styles sont nombreuses. Elles commencent par une métaphore : « un voisin d’Amphitrite ». Amphitrite était la femme de Poséidon et représente la mer. L’auteur veut dire que le Berger est voisin de la mer, il habite au bord de celle-ci. Il y a ensuite quelques personnifications. Comme « cet argent périt par naufrage », qui signifie que l’argent qui a été investi dans le commerce maritime a été perdu. Et ensuite que « la mer promets monts et merveilles ». Le mer ici aussi représente la navigation et ce qu’elle peut apporter de lucratif.
Quelle figure ??? « le mit entier sur l’eau », il investit tout ce qu’il possède dans le commerce maritime.
On peut séparer le poème en deux parties, ce que de La Fontaine présentait ainsi : « l’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme. Le corps est la fable, l’âme la moralité ».
Le corps raconte une histoire : celle d’un berger qui ne possédait pas grand chose mais était certain de ce qu’il possédait. Un jour il fut attitrer par les trésors de la mer, et y investit sa faible fortune dans l’espoir qu’elle s’accroisse. Et finalement, il n’en tire rien et doit reconstituer son troupeau. Mais la fable montre que l’expérience peut rendre plus sage. En effet, quand la mer revient le séduire, il refuse.
L’âme fait passer un enseignement : il vaut mieux profiter d’un bien acquis mais modeste que de le risquer pour un bien supérieur mais hypothétique.
L’auteur fait allusion aux compagnies