L'arbre doré
I. Un éloge paradoxal
A) Une mésentente entre la réalité et la description
Analyse de la ponctuation marquant l'insistance abusée avec laquelle Verlaine manifeste son enthousiasme : « Tout cela me paraît charmant, en vérité ». Analyse du champ lexical de l'enthousiasme : « bien chaud, douillement », « gai ».
Descriptions surprenantes et parfois choquantes des personnages en présence : nous avons le fossoyeur, il « chante et sa pioche brille ».
D'autres personnages sont mis en scène comme par exemple, le prêtre : « le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement ».
B) Un ton moqueur et ironique
L'ironie est essentiellement mise en évidence avec les figures de rhétorique comme l'antiphrase : dire le contraire de ce que l'on pense: « je ne sais rien de gai comme un enterrement! »
Le ton ironique est encore accentué par la ponctuation comme les exclamations qui trahissent l'excés d'enthousiame pour dire son contraire. L'aspect pittoresque de l'éloge traduit au-delà de son réalisme des détails comme le vêtement du prêtre ou encore la voix de l'enfant de choeur, le revers de la description, c'est-à-dire, son aspect grinçant.
Champ lexical de la musique : il souligne l'aspect théâtralisé de la scène, nous avons l'impression de voir se dérouler une comédie musicale : la voix de l'enfant de choeur fait écho avec sa voix de fille, le son svelte trille de la cloche innonde en musique la scène, « la cloche au loin, dans l'air... », enfin même « le fossoyeur chante ».VERLAINE, L’enterrement, 1866
I. Un éloge paradoxal
A) Une mésentente entre la réalité et la description
Analyse de la ponctuation marquant l'insistance abusée avec laquelle Verlaine manifeste son enthousiasme : « Tout cela me paraît charmant, en vérité ». Analyse du champ lexical de l'enthousiasme : « bien chaud, douillement », « gai ».
Descriptions surprenantes et parfois choquantes des personnages en présence : nous avons le fossoyeur, il « chante et sa