l'art au 17ème siècle
Watteau (1684 -1721)
Watteau, Autoportrait de Watteau à sa palette, vers 1721 gravé par François-Bernard Lepicié
Il fréquente l’atelier de Pierre et Jean Mariette, collectionneurs et graveurs, défenseurs d’une tendance qui s’oppose au goût officiel de la cour et de l’Académie, privilégiant les courants et les expressions plus libres et plus ouvertes de la peinture française.
Sa rencontre avec Claude Audran ( conservateur du palais du Luxembourg, décoré par Rubens et résidence de la reine Marie de Médicis ) pour lequel il travaille pendant un an, est décisive. Son contact avec l’œuvre du peintre flamand sera déterminant d’un point de vue thématique et formel. Le style de l’artiste se fait plus libre et immédiat, les tons délicats et brillants, les figures souples et légères. Les sujets de ses tableaux ne sont jamais historiques, religieux ou mythologiques et ce ne sont pas non plus des portraits.
Dans l’impossibilité d’une chronologie de ses œuvres, on reconnaît deux sources principales, la comédie et les «fêtes galantes», réunions idéales de femmes et de gentilshommes évoquées dans une atmosphère doucement nostalgique avec une peinture qui réunit le chaud chromatisme de Rubens et le chatoiement des coloris vénitiens. c’est précisément en qualité de peintre des fêtes galantes qu’il est accueilli à l’Académie en 1717. Sa production dans sa presque totalité, date des six dernières années de sa vie, entre 1717 date de L’Embarquement pour Cythère et 1721, où il peint L’Enseigne de Gersaint, éloge de la peinture moderne et des ses illustres prédécesseurs- De Rubens à Van Dick- et considéré comme son testament artistique.
Watteau, Embarquement pour Cythère, 1717
Hogarth ( 1697-1764)
Hogarth, Autoportrait au chien, 1745
Il a une formation de graveur. Son apport à l’histoire de la peinture est la réalisation de scènes (aussi