L'art de dire des conneries
1) Le texte de Frankfurt s’ouvre sur l’affirmation suivante : « L’un des traits les plus caractéristiques de notre culture est l’omniprésence du baratin. » Cette affirmation vous semble-t-elle juste ? Justifiez votre réponse.
L’affirmation me semble juste, car le domaine de la publicité, des relations publiques ainsi que le domaine de la politique débordent de baratin. C’est trois domaines sont d’ailleurs très présent dans notre culture aujourd’hui. En fait, le baratin est présent chaque fois que les circonstances amènent une personne à aborder un sujet qu’il ignore. Le baratin est inévitable chaque fois qu’une personne doit s’exprimer sur une question, mais qu’elle n’a pas les connaissances sur cette question. Cela arrive souvent à cause des démocraties qui disent que c’est la responsabilité du citoyen d’avoir une opinion sur tout. Les soirées entre filles ou les soirées de déconnage entre hommes sont des exemples de baratin, car pendant une partie de déconnade, les gens vont être encouragés à dire ce qu’ils ont sur le cœur sans craindre les conséquences qu’il pourrait y avoir. Il y a aussi le bluff au poker qui représente une certaine méthode pour créer le baratin.
2) Quelle est la différence entre le « mensonge » et le « baratin » (ou les « conneries ») ?
Le mensonge et le baratin sont deux modes de représentation déformées de la réalité. La différence se situe au niveau de l’authenticité. Le mensonge doit être très précis et par conséquent, la personne qui formule le mensonge n’a pas beaucoup de liberté. Le baratin est beaucoup moins précis, mais la liberté est très grande comparée au mensonge. Le baratineur n’est ni du côté du vrai ni du côté du faux et il n’a pas les yeux fixés sur les faits, ce qui est le cas du menteur. Le baratin c’est quand la personne n’a pas la conviction de dire vrai ou de proclamer des choses fausses. Le mensonge proclame de choses fausses.
3) Pourquoi