l art et la nature et autres
Les artistes disposent-ils d’un model d’après lequel régler leur activité créatrice ?
On peut penser que la nature incarne un tel model, car elle crée des êtres et des objets qui nous frappent par leurs beauté, de plus la variété et la richesse de ces créations semblent sans égales. La nature serait ainsi le model de toute création (nature = model car infinité de ces création pleine de beauté).
Pb : si l’art copie la nature, en quoi est-il lui-même créateur, s’il se contente de reproduire ce qui existe déjà avant lui ? Donc l’art est condamné à la création monotone et insignifiante.
Pourtant : l’art est le lieu de l’invention et de la singularité : certaines œuvres heurtent les sensibilités parce que justement elles ne ressemblent à rien de connu, donc l’art ne semble pas devoir se contenter d’imiter la nature, ou de reproduire la réalité qui nous entoure.
La nature peut être regardée comme la plus belle des œuvres d’art, c’est ainsi que les Grecs de l’Antiquité estimaient que le « cosmos » était un modèle d’ordre et de beauté. Donc le rôle de l’artiste est de copier le plus fidèlement possible la nature qui incarne cet idéal de beauté. Du coup, le beau naturel est nécessairement supérieur au beau artistique qui ne peut qu’en dériver (justement crée une « nouvelle nature » peut être vu comme moche puisque inconnue).
Selon, Platon, l’artiste produit effectivement des copies de la nature. Dans la République, Socrate évoque Homère « capable par son habileté de prendre toutes les formes et de toutes les imiter » ( pd forme dans nature). Pb pour Platon : l’artiste ne saisit pas l’essence de la nature mais seulement ses apparences sensibles, du coup il condamne « l’art du simulacre » ou « l’art de l’apparence illusoire » dans lequel le peintre Zeuxis est un maitre ac son œuvre ou les oiseaux viennent picorer des raisins qu’il a peints. Le simulacre se fait passer pour le réel c’est pourquoi il est condamnable. Dans « l’art de la copie » l’artiste