L Enfant Sauvage
Introduction
Dans la vie, on ne remarque pas les actions qu’on réalise quotidiennement, par exemple le fait de marcher, parler et même pleurer, puisque ces actions sont maintenant devenues des habitudes qui font partie de notre vie en société. Mais que se passerait-il s’il apparaissait un sujet comme Victor de l’Aveyron, un enfant qui fut trouvé au milieu de la forêt en 1797, en France, et qui n’a jamais eu de contact avec la société? Le film français «L’enfant sauvage», inspiré de la vie de cet enfant, démontre le processus de socialisation d’une personne inadaptée à la société. Vu qu’il ne s’agit pas d’un cas normal de processus de socialisation, ce travail démontrera la démarche d’adaptation et d’apprentissage de Victor.
Le début d’une nouvelle vie
Après avoir été attrapé par des hommes et des chiens, l’enfant fut amené dans un village. Malgré le fait qu’il ait été reconnu comme un enfant humain par les villageois, il a été traité comme un animal. Cela démontre qu’on se trouve dans ce que Durkheim décrit comme une société à solidarité mécanique, où il n’y a pas de tolérance pour la déviance. Dans ce contexte, l’enfant sauvage est tout le contraire de ce qui est normal ou acceptable aux yeux de tous les autres individus. Suite à cet évènement, l’enfant sauvage est amené à la maison du docteur Jean Itard, où il suivra le processus d’apprentissage.
On fait face à un individu qui n’a eu de contact avec personne auparavant. L’isolement dans lequel il a vécu toute sa vie ne lui a pas permis de développer ses sens comme l’aurait fait une personne ayant vécu dans une société et ayant passé un processus d’apprentissage normal. L’odorat et la vue sont les deux sens les plus développés par l’enfant. Ce développement pourrait être expliqué par le fait que l’enfant en ait eu besoin pour se procurer de la nourriture et aussi pour s’échapper de ses prédateurs. Dans les cas de l’ouïe, l’enfant ne prêtait pas attention aux bruits forts, comme aux claquements