l'enfant victor hugo
« L’Enfant » dresse le portrait physique et moral d’un enfant après le massacre de Chio sur l’île grecque du même nom, massacre qui fit s’émouvoir l’Europe entière et beaucoup d’artistes, parmi lesquels Victor Hugo. Le poème avait pour premier titre « L’Enfant grec », ce qui montrait que Hugo voulait mettre l’accent sur la souffrance que subissait le peuple grec. En ne conservant que « L’Enfant », l’auteur privilégie les victimes faibles du massacre.
Le poème « L’Enfant » a plusieurs lectures possibles. La première est une lecture théâtrale, la seconde une lecture picturale, en parallèle du tableau Scènes de massacre de Chio de Delacroix. La dernière, conséquence des précédentes, est d’ordre politique.
[...] faisant référence à un meurtre commis et annonçant ainsi le thème de l’Enfant : un horrible massacre. Tout comme dans La Sultane favorite ou Les têtes du Sérail Hugo utilise des répliques célèbres issues des œuvres de Shakespeare, pour illustrer ses poèmes. Il en fait des sortes de devises, de préface aux poèmes. Au théâtre, une pièce se distingue par le lieu de la représentation, le ou les personnages qui évoluent et l’action. On retrouve ces traits caractéristiques dans le poème L’Enfant Le lieu est l’île de Chio, mentionnée dès le deuxième vers. [...]
[...] Juin 1828 Le poème L’Enfant composé par Victor Hugo en 1828, s’inscrit dans le cycle de la guerre d’indépendance grecque, commencé dans le recueil Les Orientales avec Canaris Les têtes du Sérail et Navarin