L ennuie au féminin
Les personnages féminins des romans du 19 siècles se caractérisent souvent par une vie dans laquelle ils s’ennuient qui par conséquent les conduits à la rêverie.
Très souvent, les rêveries de ces femmes sont un mélange naïf, d’amour et d’exotisme.
Ces femmes se projettent donc dans un idéal par nature inaccessible.
Comment ces rêveries, ces aspirations sont-elles retranscrites par ces auteurs ? TEXTE 1 – INDIANA by George Sand
C’est le seul texte des trois corpus qui est écrit par une femme. Néanmoins, cette différence n’apparaît pas dans la manière dont est traité le personnage principal.
Au niveau littéraire, G. Sand appartient à un courant qui est le romantisme et qui se traduit notamment par une référence constante à l’être aimé dont on souffre de l’absence. Enfin le romantisme accorde une place très pondérant fondamentale, aux éléments naturels qui sont autant de manifestation de l’amour.
(Romantisme=Automne=car sombre)
Le sentiment de désespoir qui domine. La mort est vécue chez les romantiques comme la seule libération possible, comme la seule source d’apaisement.
P1-Dans ce paragraphe on peut aussi identifier le champ lexical de l’aliénation, de l’enfermement. Le personnage aimé est présenter comme un libérateur voir un messi(= sauveur), on trouve aussi dans ce texte, des aspects propre à l’exotisme romantique. En effet le personnage vient de l’ile Bourbon (Réunion) ; les approximations sont nombreuses puisqu’il nous dit qu’elle était élevée désert, grandit au milieu des esclaves et on ignore enfin si elle est noire ou blanche.
P2- Est construit avec l’utilisation du champ lexical de la maladie qui se traduit par une agonie lente et douloureuse. C’est l’ennui porté à son paroxysme qui est la cause de cette forme suprême de d’échéance (perdre ce qu’on est (d’échoir)). Ainsi’ absence totale de l’être aimé conduit inexorablement à la mort.
Finalement, elle reconnaît-elle même d’avoir été aimé que par des personnages