l'espace public,l'opinion publique et les medias
2 www.teddif.org teddif En dépit d’un engagement toujours plus important des collectivités en faveur de stratégies territoriales de développement durable
(agendas 21, plans climats territoriaux...), il est frappant de constater que les initiatives visant à promouvoir « des dynamiques de développement suivants des modes de production et de consommation responsables » sont encore rares, timides et souvent balbutiantes. 1
Cette faiblesse renvoie d’une manière générale à la difficulté pour les politiques de développement durable à concevoir des actions susceptibles de générer des effets d’entraînement par-delà un premier cercle d’acteurs publics et institutionnels généralement mis à contribution (agences de développement,
CCI, maison de l’emploi, agence de l’eau, de l’énergie, services de l’État, etc.).
Portées par des dispositifs de communication et de participation parfois très innovants – certaines collectivités misant sur Internet, d’autres élaborant des chartes partenariales, ou mettant en place des appels à idées ou à projets, etc. –, des actions de sensibilisation citoyenne aux « éco gestes », par exemple, ont pu atteindre en partie leurs objectifs. Mais d’une manière générale, la mobilisation des acteurs éloignés de la sphère et des modes d’intervention mis en oeuvre classiquement au travers des politiques publiques demeure un défi à relever.
Loin d’être secondaire, cette capacité à impacter les acteurs locaux dans leurs actions et leur mode de faire, questionne la véritable portée des projets territoriaux de développement durable. Dans le champ du développement économique, une action réelle implique que la dynamique mise en oeuvre soit en capacité d’infl