l'europe iltlérienne
En 1942, des conditions d'occupation qui se durcissent
En 1942, les armées allemandes continuent de progresser en Europe de l'Est.
Au printemps 1942, la Wehrmacht lance une nouvelle offensive au sud de l'URSS. Lorsque Stalingrad est atteinte en septembre 1942, la résistance soviétique surprend les Allemands. La réaction en Europe est un durcissement de conditions d'occupation dans quasiment tous les pays dominés par les nazis. Le but est de demander encore plus d'hommes, de matériel, de denrées aux territoires conquis.
Une occupation de l'Europe désorganisée
La résistance soviétique à Stalingrad est d'autant plus surprenante que les conquêtes allemandes avaient été jusqu'alors très rapides. Cette rapidité avait même surpris les nazis qui avaient dû improviser l'occupation et remettre à plus tard leurs projets définitifs.
En 1942, il n'y a pas de véritable plan d'ensemble d'occupation de l'Europe ce qui explique en partie la diversité des statuts des pays occupés.
1) Des statuts variables selon les pays
À la tête du IIIème Reich se trouve la « Grande Allemagne »
Ayant pour point de départ l'Allemagne du Traité de Versailles, elle s'est agrandie de l'Autriche, des Sudètes, d'une partie de la Pologne, du Luxembourg et de l'Alsace-Lorraine. C'est un vaste territoire peuplée d'environ 100 millions d'habitants.
Les protectorats
Il s'agit de la Bohême-Moravie (dont la capitale est Prague) et du « Gouvernement général de Pologne ».
Ces territoires sont peuplés de Slaves, donc, dans la doctrine nazie, de « sous-hommes ». Les protectorats constituent des réserves de main d'oeuvre et de matières premières pour les Nazis.
Mussolini et Hitler
Les États « alliés » de l'Allemagne
La Finlande, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie et l'Italie sont les alliés de l'Allemagne nazie.
Ces pays sont dirigés par des régimes fascistes et autoritaires. En 1943-1944, ces pays deviennent de simples « satellites » de l'Allemagne.
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