L histoire de la marque Squier
Publié par
Koyuki le 02/10/2006
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Vous êtes sans doutes nombreux, guitaristes débutants ou fauchés (voir les deux en même temps), à avoir craqué pour cette « sous-marque » de Fender. La masse hautement qualifiée et très proche de l’omniscience qui traîne sur les forums démolit avec un zèle non retenu les squier, parce qu’elles ne sont que de pâles imitations de la grande référence susnommée, parce qu’elles sont accessibles et répandues chez les vulgaires amateurs débutants en mal de repères, ou tout simplement parce qu’elles n’ont pas d’histoire … Sur ce dernier point, j’aimerai te donner à toi, possesseur de ce si joli bout de bois bon marché, quelques arguments à ressortir, juste au cas où.
En vérité, cette marque à une histoire, une histoire simple, certes, mais une histoire qui m’a permis d’acquérir un pure respect pour ce logo. Tout a commencé dans le Michigan, à Battle Creek. Ce nom vous dira peut-être quelque chose, puisque c’est aussi le lieu où ont été inventé les fameux corn flakes, et où habitait M. Kellogg himself (certes, l’intérêt musical de cette information est minime, mais tout de même, sans Corn Flakes, y’aurait jamais eu de Frosties, ha !). Dans la décennie suivant 1860, un immigrant anglais du nom de Jerome Bonapart Squier (le pauvre) s’installe dans la petite ville et y démarre une petite activité d’agriculteur et de cordonnier. Malgré ce deux activités passionnantes et au combien complémentaires, Squier s’ennuie, et décide donc d’apprendre tout seul à fabriquer des violons. Il se révèle plutôt doué pour cette activité, tant et si bien qu’il fini par partir pour Boston où il continuera à fabriquer de magnifiques instruments avec son fils adoptif (qui sera aussi son apprenti) Victor Caroll Squier (notez qu'on a vraiment pas de chance avec les patronymes, dans cette famille). Les violons de Jérôme Bonapart Squier sont aujourd’hui des pièces de collection de très haute valeur, vous