L Historien Et Les M Moires De La Seconde Guerre Mondiale En France
L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France
Introduction :
Comme la mémoire est plurielle et est partagée par différents individus, elle peut être faussée (volontairement, dans un but politique, ou involontairement) et contradictoire. Les mémoires d'un conflits sont aussi diverses qu'il y a d'acteurs qui y ont prit part. La mémoire est subjective → elle est propre aux personnes ; alors que l'Histoire se veut le plus objectif possible.
L’historien a une démarche scientifique pour expliquer les faits, (scientifiquement et rationnellement) en reconstruisant le passé à partir de témoignages et de sources variées tirer d'archives (lettres et écrits administratifs).
L'historien :
Témoignages + esprit critique = vision d'histoire / mémoire déformer.
Problématiques :
*Quel est le rôle de l'historien dans la transmission des mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France ?
*Quels rôles les historiens jouent-ils dans l'évolution des mémoires en France ?
I. L'historien « otage » d'une mémoire officielle, sélective et partiale. (1945-1970)
II. L'historien et le réveil des différentes mémoires 1970 – 1990.
III. L'historien face aux enjeux mémoriels depuis 1990 : vers un apaisement des mémoires.
I.L'historien « otage » d'une mémoire officielle, sélective et partiale. (1945-1970)
A. Le mythe d'une France uniquement résistante. 1 / Une priorité absolue : rétablir l'Unité Nationale.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la priorité est de rétablir l'Unité Nationale et la Puissance de la France. Il faut « effacer » toutes formes de collaboration pour rétablir une France forte. A la Libération de Gaulle devient chef du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) . Pour rétablir l'Unité Nationale, il faut établir une réconciliation entre les français, une loi d’amnistie est votée (1947, 51', 53'). Les personnes ayant collaborer, fait partie de la