L'historien peut-il être impartial ?
Philosophie
Sujet : L'historien peut-il être impartial ?
Lorsque l’Homme s’étudie lui-même, il pratique les sciences humaines. La sociologie, par exemple, pose déjà le problème de l’objectivité en opposant deux théories : . L’Histoire avec un grand H étant avant tout une succession d’histoires avec un petit h. Les sciences humaines en général posent le problème de l’objectivité de l’observation et de l’analyse. Nous allons nous intéresser plus particulièrement à l’Histoire. Et au-delà de l’objectivité de l’historien, c’est la transmission de l’Histoire qui est le point de divergence central :« L’Histoire peut-elle être transmise objectivement ? »
Une première partie soutiendra que le travail de l’historien est basé sur l’objectivité et est en ce sens un succès. Une seconde partie traitera des différents points que nous pouvons avancer pour prouver que l’Histoire ne peut être transmise dans une totale objectivité
Les valeurs de l’historien sont de retransmettre les faits sans en négliger et sans les manipuler. Mais les institutions décident en grande partie de ce qui sera transmis et ce qui ne le sera pas, à travers l’éducation nationale. Le choix politique est donc déterminant pour ce qui est de la simple transmission. Mais la curiosité et l’autodidactisme sont les preuves que la capacité de transmission objective est là. On va chercher l’information où l’on veut, quand on le veut, à l’heure d’internet et de la mondialisation. Les historiens peuvent donc voir l’impact du filtre politique diminuer à mesure du temps qui passe.
Le pouvoir judiciaire a lui aussi un rôle à jouer, mais il va conforter les historiens dans leur rôle objectif en leur faisant prêter serment lors de procès historiques. On fait davantage confiance à un historien qui a étudier une période de l’Histoire dans son ensemble en pesant sagement le pou et le contre, en