l'homme peut-il changé
Vous pouvez donc vous étonner devant un tel sujet, devant le on: s'agit-il d'une politique qui enverrait tout le monde travailler dans les champs, d'une religion qui voudrait transformer les cœurs, d'une morale qui voudrait se substituer à la balance intérieure de chacun, ou encore du Droit? L'histoire ne nous montre-t-elle pas l'échec retentissant de toutes ces tentatives qui semblent se heurter à une sorte de granit, un rythme comme retour du même, du principe d'économie ou de la générosité restreinte?
Pourtant, il semble évident que pour changer il faudrait oublier le passé: les regards se tournent alors vers la jeunesse qui a la force de la vie et n'a pas de passé. Bernanos écrit que quand la jeunesse tremble le monde grelotte. Voilà donc un grand sujet qui nous invite à chercher des raisons d'espérance et à nous détourner de l'espoir qui maudit le présent.
Pour une problématique
La question de la question n'est-elle pas: comment libérer le devenir lui même en tant qu'il est développement de soi. Quel rapport à l'histoire, à ce qui est déterminé parce que passé, l'homme peut-il avoir?
L'enjeu
C'est bien de l'homme qu'il s'agit dans un tel sujet, de son passé et de son avenir, de son amélioration et de la possibilité d'un progrès.
Pour la recherche des idées "Apprendre transforme mais au fond il existe quelque chose de rebelle. Le granit d'un fatum spirituel: ce qui tout au fond de nous résiste à l'instruction." Nietzsche, Par delà le Bien et le Mal, 271.
Comprendre que l'exception est comme un éclair qui ne se dessine que sur un fond de règle, un rythme comme retour implacable du même. Distinguer la nature qui est la part d'invariance et la culture