L'homosexualité aux yeux de différentes religions
Problématique : chrétien, juif, musulman ou encore shintoïste; comment ces religions acceptent-elles ou non l'homosexualité ?
Le christianisme.
Le christianisme, contrairement aux religions monothéistes, considère depuis toujours l'homosexualité comme un acte contre nature. L'éducation et la discipline étant nécessaire afin que l'homme, ou la femme, ne s'égare pas, ou du moins essaie de l'éviter, psychologiquement et sexuellement. La morale, l'ordre sociale, ou encore la religion
L’autre dimension de la condamnation est que l’homosexualité est montrée comme un « objet de scandale » vis-à-vis des autres. L’éducation et la discipline étant nécessaires pour que l’homme ne s’égare pas spirituellement, il est souhaitable que la morale et l’ordre social les favorisent. De ce point de vue, atténuer la condamnation de l’homosexualité risque de mettre en danger la vie spirituelle communautaire.
Traditionnellement, les différentes Églises chrétiennes considèrent les actes homosexuels comme des pratiques contre nature, des péchés. Est péché « une faute contre la raison, la vérité, la conscience droite », « une parole, un acte ou un désir contraires à la loi éternelle », « une offense à Dieu »2. Les actes homosexuels sont ainsi considérés comme le moyen et l'effet de la séparation d'avec Dieu, incompatibles, par conséquent, avec tout état de justice, de grâce, de sainteté.
D'autre part, l'homosexualité a souvent été condamnée pour des raisons d'ordre social. En empêchant la procréation, première des fins de l'union conjugale et donc sexuelle, des pratiques homosexuelles plus largement répandues s'opposeraient ainsi directement à l'action créatrice de Dieu. C'est pourquoi les actes homosexuels, dans la littérature chrétienne, ont été qualifiés d'infâmes, d'indignes, d'ignominieux, de honteux, d'abjects, de répugnants 3.
Actuellement, l'Église catholique romaine établit une distinction entre les actes d'homosexualité,