L'horloge de Baudelaire
« L’HORLOGE »
Situation du poème : évocation du temps qui passe, thème lyrique qui fait apparaître l’angoisse de la mort qui nous hante et qui est la principale source du Spleen.
Dans quelle mesure ce poème fait-il apparaître la fatalité de la condition humaine ?
I. L’horloge symbolise le temps qui passe
A. Entre personnification et animalisation
Nous retrouvons la personnification de Dieu au vers 1 démontrant que l’implication du temps va au delà de l’humanité mais aussi par l’accumulation.
La personnification est retrouvée ici car l’horloge est qualifiée par des caractéristiques humaines : « dont le doigt nous menace », l’Horloge parle « nous dit », « chuchote », « sa voix ». (Vers 2) mais aussi par « doigt » (vers 2)
La sylphide est une femme, un être imaginaire.
L’animalisation est retrouvée dans ce poème par « son gosier de métal » (vers 14) qui montre bien que l’horloge nous parle, c’est un rapport au discours direct, c’est une image fantastique. Cette animalisation se retrouve aussi grâce à « dévore » (vers 7), « ma trompe immonde » (vers 12) montre bien un champs lexical péjoratif, sinistre, inquiétant, funèbre et funeste. Cette « trompe immonde » aspire la vie, c’est quelque chose de monstrueux et les assonances en –on mettent l’accent sur « pomper ». Mais aussi par « sa voix d’insecte » qui montre un rejet.
L’horloge définie une allégorie, celle du temps qui passe.
B. L’auteur tente de donner un caractère concret à un phénomène abstrait
L’auteur veut rendre imaginable la fuite du temps. En effet, nous retrouvons une allégorie du temps grâce à « maintenant » ou « autrefois » au vers 11. Il va créer une allégorie grâce à « maintenant » qui est un connecteur temporel et le sujet de la phrase. Cela devient un instant présent dès le moment où l’on voit le temps car le temps est « un jouer avide ».
L’auteur rend le temps abstrait en concret grâce à « les doigts menacent » ce qui représente